Renaitre au printemps post-pandémie

Renaitre au printemps post-pandémie

Cela fait déjà deux ans que la pandémie nous a transformé.  On a changé nos façons de voir les choses, de tout contrôler, de tout planifier d’avance car on ne sait pas si demain on pourra simplement.  Oui on a perdu des accès, des projets, des sous mais on n’a jamais perdu accès à notre connexion avec nous.  On a tellement gagné aussi.  Oui ce temps précieux a servi à écouter le netflix, faire du ménage, mais ces deuils ont permis aussi à se réinventer en créant de l’espace.

Dans ce premier 3 mois en 2020, on ne savait rien.  J’ai perdu mon projet de La Casa, un lieu de guérison sacré, j’ai perdu des amitiés, un voyage a Hawaii, des contrats, mes repères comme tout le monde.  J’en ai profité pour me ressourcer à l’intérieur en diminuant les évènements, les réseaux sociaux, les cours en ligne, les groupes car je me sentais polluée de toutes cette publicité à être partout.  La grande fatigue du lancement d’un projet s’était accumuler sournoisement car on veut tellement que ça marche et on banalise le besoin de repos sacré.  On est tellement valorisé a être hyper occupé.  Je me sentais tellement coupable de pas travailler.

 

Je craignais le vide, le silence, les coupures mais j’ai résisté et fait place a l’espace que cela pouvait créer dans ma vie.  En diminuant les connexions avec le monde extérieur, on réussit à mieux connecter avec notre monde intérieur.  Avoir le courage de quitter pour revenir à l’essentiel est une aventure nourrissante.  C’est dans ces processus qu’on déballe le vrai cadeau de la vie.

Malgré ces inconforts, j’ai ouvert la porte de la créativité.  Quelle délicieuse expédition.  Pas besoin d’être une artiste accomplie.  Juste faire confiance.  J’ai choisi de nourrir les activités qui me font du bien.   En laissant aller ce qui doit être, sans être la perfection.  Accueillir ce qui monte même si ce n’est pas beau.  Tourner la page et recommencer.   Ce processus m’a permis d’augmenter ma verticalité.  Que ce soit avec les fameuses pages du matin d’écriture automatique ou une case par jour de dessins, la musique ancrante et vibrante, la méditation.  Sans pression, j’ai reconnecté avec la petite Kathy qui adore explorer.  Que ça goûte bon d’etre habité enfin de l’énergie qu’on souhaite vibrer.

Cela a ouvert des canaux non exploités.  J’ai pu me permettre d’essayer de recommencer à rêver La casa 2.0.  Création d’un lieu au Mexique pour sortir du tout inclus.  Créer des nouvelles routines de yoga. Créer des ateliers divers et puissants.  Varier les entrainements de mes groupes de femme.  Honorer mes visualisations, mes ressentis.  RÉouvrir Comme un oignon. Me permettre de travailler différemment.  Lire tous les jours.  Écrire tous les jours.  Retrouver mes deux enfants partis a l’extérieur devenus de beaux adultes.  Faire des choses que je n’avais jamais osé.  Préparer un projet de retraite, ma vie de grand-mère.  Une vraie désintoxication.

 

Ceci m’a permis de panser certaines relations, tourner la page sur du passé qui me grugeait.  Laisser aller ce qui ne me nourrit pas.  Abandonner des projets de réno qui m’auraient tiré vers le bas.  Rester dans ces zones sans but.  Décider à la dernière minute.  Ne plus être dans la planification de mes loisirs.  Profitez vraiment des gens.  Aller vers des gens et sorties qui me permettent d’être moi pas celle qui a des solutions pour tout, qui règle tout, qui s’implique dans tout.

Juste Être, sans faire ni avoir.

Merci à ma ménopause.

Merci la pandémie.

Merci la vie.

Welcome printemps

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