Ma leçon cette semaine.. Accepter la Doing girl que je suis..

Vous savez que j’étais sensée être en convalescence cette semaine. Je ne savais vraiment pas ce que ce mot voulait dire. Quel bel apprentissage cette semaine que j’ai fait sur moi. Tout est parfait, rien arrive pour rien surtout suite a une formation sur la méditation. Je devais être tranquille mais tellement absorbée par ma passion, je suis passée à coté de m’écouter. Écouter mon corps qui réclamait du calme, repos pour mieux récupérer. J’ai flanché et je suis restée dans le FAIRE (DOING). Cela m’a fait prendre conscience le lendemain comment on est une société de FAIRE. On valorise les multisprojets, les choses faites extraordinaires, faire ce qui doit être fait, faire ce qu’on voit sur la liste des tâches etc.

On agit presque qu’en état de SOMNABULISME, AUTOMATISME sans nous demander qui nous sommes, ce qu’on souhaite vraiment ou simplement ce que notre corps a besoin. On se pousse toujours dans la performance.

On va à l’école, puis à l’université, puis on cherche un emploi, et à aucun moment on ne se demande : « Qui suis-je ? Qu’est-ce que je veux vraiment faire ? Qu’est-ce qui me donne de la joie ? Quelle est ma passion ? Est-ce que cette carrière nourrit ma passion ? Est-ce que je suis vraiment mon appel intérieur ? »
Toutes les excuses sont bonnes, je suis travailleure autonome, j’ai une clientèle à séduire, à fidéliser, à guérir.. mais pour MOI.. pas le temps. L’argent encore revient en première liste des bonnes raisons. Notre rapport à l’argent, nous fait prendre des décisions à l’encontre de notre soi. Mais si cette mauvaise raison, prolonge mon arrêt, là, je me rends compte du pouvoir de quand on veut vraiment quelque chose, rien ne nous arrêtera. Faut seulement passer à l’action ou inaction dans mon cas.
Tout le monde doit prendre le temps mais pas moi. Je prêche cela depuis mon arrivée dans le domaine de la santé. AUCUN RAPPORT. J’avais deux discours incohérents et comme je veux être authentique, je ME dois respect. Je suis contente de m’être trompée car cest comme ça qu’on apprend.

Être veut maintenant dire en fermant mon cellulaire, ma télévision, la musique et toutes distractions. Ce n’est pas facile effectivement, mais tellement payant.
•Prendre le temps de savourer son café avec les yeux, le nez, la bouche dehors si je peux.
•Prendre le temps de consulter mon corps. Est-ce qu’une partie de mon corps me parle? Qu’a-t-elle besoin ? chaud, froid, besoin de médicament. Dormir, s’étirer, se faire masser ?
•La douleur réveille quoi en moi mentalement, émotionnellement?
•Pourquoi je vis une frustration à devoir rien faire, ne pas bouger, ne pas sauter, ne pas travailler? Attendre que quelqu’un m’aide.
•J’accepte les émotions qui passent comme le deuil perte d’une partie de moi qui ne pourra plus avoir d’enfants, moi qui les adorent tant même si j’étais rendue la, j’en prends conscience.
•Apprécier la chance d’être en super santé normalement pleine d’énergie, pas d’attente de diagnostics graves.
•La gratitude d’être bien entourée par mon conjoint, mes enfants, ma famille et mes amies qui ont pris du temps pour prendre de mes nouvelles. En plus d’un beau soin Reiki qui m’a apaisé grandement le mental. Namasté

Je pense que chaque personne qui perd sa santé un jour ou l’autre passe par ces émotions. On ne comprend que lorsqu’on vit la maladie ou autres. Je pourrais maintenant encore plus CLAMER fort qu’on doit tout faire pour garder sa santé intacte le plus longtemps possible.

Notre corps est la seule chose qui nous appartient vraiment et qui nous maintient dans le moment présent. La santé, c’est pas juste un souhait de bonne année, c’est à l’année.

Car sans elle, on est rien.