Claquage musculaire

Claquage musculaire

1) Survient d’abord une douleur brutale, violente, en « coup de poignard », qui s’accompagne d’un claquement et qui oblige l’arrêt de l’effort en cours.
2) Le muscle en question se paralyse et devient difficilement mobilisable pour la victime. L’étirement (passif) et la contraction isométrique sont alors impossibles et très douloureuses1. La douleur devient permanente, et tout mouvement sollicitant le muscle en question induit une douleur proche de celle initiale. La douleur est également vive et étendue à la palpation.

3) Un ou plusieurs hématomes apparaissent dans les heures ou jours suivants, et s’accompagnent parfois d’ecchymoses et de décolorations autour du muscle lésé (en fonction de l’ampleur, la position et la profondeur de la blessure.

4) Le muscle reste raidi pendant plusieurs semaines.

Le claquage musculaire est un événement fréquent chez le grand sportif, notamment chez les sprinteurs, les danseurs, les artistes de cirque et les footballeurs, mais aussi dans de nombreux sports à l’occasion d’un étirement à faible vitesse des muscles ischio-jambiers ou durant leurs contractions excentriques. Le claquage n’est toutefois pas limité aux sportifs : elle peut survenir lors de tâches quotidiennes.

La blessure touche volontiers les ischio-jambiers, le quadriceps, les adducteurs ou encore le gastrocnémien médial.
Il existe des facteurs augmentant les risques de voir survenir un claquage :

Un échauffement inexistant ou inadéquat
Un effort inhabituel ou excessif
Un état de fatigue
Un manque de souplesse (diminution des amplitudes articulaires)
Des antécédents de déchirure musculaire (2,7 fois plus de risque)
Des lésions articulaires sous jacentes (2 à 3 fois plus de risque)

Traitement immédiat
L’examen clinique doit permettre d’identifier le degré de gravité de la lésion. Dès lors que le médecin ou physiothérapeute aura identifié le claquage ou la déchirure, il commencera le traitement par une phase surnommée « RICE »:
1) Repos. Le repos est indispensable : il accélère la cicatrisation du muscle.
2) Ice. L’application modérée de glace peut aider à réduire la douleur et l’enflure, en baissant le flux sanguin dans la zone lésée. La durée et les modalités d’application ne bénéficient pas d’un protocole reconnu mais on conseille de ne pas appliquer la glace à même la peau et pas plus de 20 minutes par heure. Au contraire, l’application de chaleur est vivement déconseillée.
3)Il est recommandé également de faire une Compression du muscle lésé à l’aide d’un bandage élastique
4) et procéder à une Élévation du membre en question (pour limiter l’accumulation de sang dans la zone touchée).

Après les dix premiers jours
La phase de cicatrisation suit la phase inflammatoire. On recommande généralement des séances douces de kinésithérapie au cours desquelles peuvent être effectuées des étirements passifs (pour une meilleure orientation des fibres musculaires), une électrostimulation, un renforcement musculaire et de légers massages. En fonction de la gravité de la lésion, cette phase peut durer plus ou moins longtemps. Elle précède la phase de récupération (ou rééducation) au cours de laquelle sont effectuées divers étirements, massages profonds et exercices de musculation

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